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Platine Vinyle Luxman PD-289

1°) Présentation générale :

Cette platine a été fabriquée en 1984 et 1986, elle est très simple, et bien pensée :

- un moteur entraînement direct pour le plateau

- un moteur pour le mouvement du bras

Ceci évite des usines à gaz infernales (genre Philips et certaines Dual) dans lesquelles c'est le moteur du plateau qui entraîne le mécanisme de déplacement du bras !

Elle est semi-automatique : il n'y a pas de repérage automatique du diamètre du vinyl.

 

a) Partie mécanique :

Comme déjà dit on a un moteur brushless du type de ceux qui se trouvaient dans les lecteurs de disquettes : un PCB avec des électroaimants et un aimant circulaire solidaire du volant d'inertie de l'axe, axe sur lequel vient se mettre le plateau (c'est un emmanchement conique). Les électroaimants sont commandés par une petite logique qui les alimente chacun leur tour (en gros) faisant tourner ainsi le moteur.

La commande du bras est effectuée avec un petit moteur, une petite logique (un 4011), et une barrière optique LED/phototransistor.

Le bras est bien fait et possède un système antiskating tout à fait curieux avec un levier sur lequel se trouve un petit contrepoids (qui peut glisser le long de ce levier), par le jeu d'un ficelle et d'une poulie, plus le bras tourne vers l'intérieur du disque et plus le levier monte, le bras de levier du poids du contrepoids augmentant ainsi progressivement...

A noter qu'il n'y a pas de système de suspension à part les pieds, donc pas de platine/contreplatine.

Enfin il existe un système stroboscopique à miroir qui utilise un système de crénelage du plateau en fonte d'alu assez classique (cf infra).

Un point défavorable : les charnières sont en alu, fragiles, et cassent facilement du fait d'une épaisseur trop fine de la zone où s'appuie le ressort...

 

b) Partie électronique :

- Le moteur brushless fonctionne de façon classique avec des des bobines opposées entre elles et polarisées de façon alternative, c'est réglé en température, mais l'oscillateur n'est pas bouclé par un stroboscope actif qui enverrait un signal d'erreur, le réglage fin se fait à la main et à l'œil (cf infra).

- La gestion du bras se fait avec une barrière IR, un peu de logique

- L'alim est très classique et situé dans la platine elle-même

 

 

2°) Problème à la réception :

Pas de pb particulier, mais l'appareil étant quand même ancien un préventif a été fait (condensateurs et pont de diodes), ainsi qu'un bon nettoyage. Une charnière était cassée, c'est irréparable, il faut en trouver une d'occasion en bon état...

 

 

3°) Le dépannage en images :

La partie PCB du moteur brushless de plateau.

 

L'ensemble complet avec l'aimant circulaire solidaire de l'axe sur lequel vient se mettre le plateau.

 

L'ensemble de l'électronique fixé sur la boîte qui forme la platine. A l'avant légèrement sur la droite le système stroboscopique à miroir.

 

Gros plan sur ce petit système assez amusant. Les taches blanches que l'on voit sont en fait le reflet dans un miroir horizontal des zones non revêtues de noir situées sur tout le tour du plateau (en dessous). On voit également sur les côté de ce miroir deux petites molettes.

Lorsque l'appareil est allumé une led éclaire cette zone, mais par flash (comme un stroboscope), la fréquence est dépendante de celle du secteur (50 ou 60 Hz).

On a quatre rangées de "points blancs" en périphérie du plateau : les deux rangées du haut sont utilisées si l'appareil en branché sur du 50 Hz (France), les deux du bas s'il est branché sur du 60 Hz (USA). Le réglage se fait en utilisant l'effet stroboscopique classique qui donne une impression d'arrêt du défilement des points : la ligne n°2 en partant du haut pour du 33 t en 50 Hz et la ligne n°1 pour du 45 t en 50 Hz, on joue sur la molette de pour les 45 t et celle de pour les 33 t, la vitesse du moteur varie, alors que la fréquence des éclairs de la led reste fixe, c'est uniquement pour une vitesse circonférentielle bien précise qu'on obtient l'effet d'arrêt de rotation (comme pour les roues des chariots dans les vieux westerns que l'on voyaient parfois tourner très lentement, voir s'arrêter ou tourner à l'envers.

 

Le système antiskating est très curieux aussi : on le voit bien ici. Lorsque le bras tourne, la ficelle est tirée vers l'arrière (elle s'enroule autour du pivot du bras), et elle tire sur le tambour en alu sur lequel elle enroulée, du coup la tige avec le contre poids monte et l'antiskating augmente progressivement du fait de l'augmentation du moment du poids du contrepoids par rapport à l'axe de rotation (en vert) du tambour alu !! C'est très astucieux !

 

 

4°) Essais et réglages :

Ils ont été faits en fonction de la cellule montés.

 

 

5°) Bilan :

Petite platine sympathique, pas complexe, entraînement direct certes non asservi, mais bon avec les molettes on règle bien et ça roule ! Bras de bonne facture.

 

 

6°) Bilan :

Restituée à son propriétaire

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